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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 18:16
DIA INTERNACIONAL DA MULHER - JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME

ENCONTROS LITERARIOS COM CHRISTIAN LERAY NA CASA DAS MULHERES EM ST BRIEUC BRETANHA

RENCONTRES LITTERAIRES AVEC CHRISTIAN LERAY (livres Arbres à palabres et Amour de la Mer) A LA MAISON DES FEMMES DE ST BRIEUC ET BIBLIOTHEQUE du RESIA

Au cours de ces Rencontres littéraires, nous avons lu des passages du livre L'Arbre à palabres & à récits, De l'Afrique au Brésil en passant par la Bretagne (Paris, Harmattan, Histoire de Vie & Formation, 2014) que j'ai co-écrit avec Fatimata Hamey-Warou et notamment des extraits de son récit de vie au Niger ainsi que sa découverte, sur la place du Pelourinho à Salvador da Bahia, de descendants de ses ancêtres de l'ethnie Haoussa ayant été esclaves dans les exploitations de canne à sucre ou de cacao de l'état de Bahia. Cela a été l'occasion de parler de l'importance de l'engagement des femmes, notamment en Afrique et au Brésil.

A ce propos, j'ai non seulement rappelé l'engagement de ces femmes dans la vie sociale pour par exemple transformer une favela en une communauté de base (cf. mon livre Brésil, le défi des communautés, Paris, L'Harmattan, Logiques Sociales, 1985) ainsi que ma rencontre avec des féministes de l'état brésilien du Pernambuco, lors de ma conférence à l'Alliance française de Récife, notamment Adriana Freire et Silene Floro. Cette dernière a coordonné le livre MULHERES QUE MUDARAM A HISTORIA DO PERNAMBUCO, DES FEMMES QUI ONT CHANGE L'HISTOIRE DU PERNAMBUCO.

" A obra tem com finalidade de reconhecer as mulheres que têm ajudado no desenvolvimento do Estado do Pernambuco..." diz Adriana ("L'oeuvre a comme finalité de reconnaître les femmes qui ont aidé au développement de l'Etat du Pernambuco...") m'a dit Adriana Freire au moment où elle m'a remis, lors de ma Conférence à l'Alliance française de Récife, leur livre qui rassemble des récits de vie de ces femmes. Je leur ai alors lu un passage de mon livre de poésies bilingues chantant l'engagement de ces Femmes de l'Association brésilienne Alfa Gente qui ont développé la vie citoyenne dans une favela (AMOR DO MAR/AMOUR DE LA MER, Louvain la Neuve, Academia, Encres de Vie-Harmattan, 2015, p. 28-29):

Como sangue mesclado / Comme du sang mêlé

O mar e a noite, / La mer et la nuit

Juntaram-se, / se sont rejointes.

Na favela de MOCOTO / à la favela de MOCOTO

Sempre se levanta / se soulève à jamais

A pororoca de nossos caminhos / le mascaret de nos voies jointes.

Christian LERAY

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 16:50
En Partance avec AMARINAGE dans le pays de Redon

AMARINAGE, en Partance avec un brick-goélette de Redon

La partance, ce n'est pas le départ, c'est l'inscription du départ à la fois dans la durée et dans la démarche de préparation au départ. Dire d'un navire qu'il est "en partance" peut évoquer le quai où il est question de "larguer les amarres" mais pas encore dans l'instant. D'où mon poème-haïku Partance (cf. photo) que j'offre aux membres de cette association au nom poétique d'AMARINAGE que j'ai rencontrée lors des festivités des 40 ans de la Bogue d'or à Redon. Ce festival a réussi à promouvoir la culture gallèse du pays de Redon avec notamment ses musiciens, ses chanteurs et ses conteurs "forts en goule et menteries"* tels qu'Eugène Cogrel, Alain Burban compère d'Albert Poulain qui a été l'un des pionniers de ce festival automnal qui lui a rendu hommage au Théâtre de Redon le 19 octobre 2015.

UN VOILIER TRADITIONNEL DU PATRIMOINE MARITIME DE REDON

J'ai écrit le terme portugais "saudade" exprimant un sentiment de "manque" plus intense que le terme français "nostalgie", après avoir parlé avec l'un des marins et animateurs de cette association AMARINAGE qui a bourlingué au large des côtes brésiliennes et qui m'a parlé du choix du brick-goélette aussi appelé "Brigantin" qui est "un voilier à deux mâts utilisé, m'a-t-il dit, à la fin du XVIIIème notamment par les Corsaires et au XIXème siècle par les Terre-Neuviers". L'Association a notamment retrouvé des ex-votos de bricks-goélettes redonnais dans les églises bretonnes de Notre Dame de Lamor Baden et Notre Dame de l'Espérance sur l'île aux Moines.

Un projet solidaire et citoyen autour d'un Chantier naval puis d'un Navire-école

AMARINAGE veut promouvoir une démarche solidaire et citoyenne en faisant travailler les entreprises régionales et les citoyens acteurs de la vie locale en recherche d'actions pré-qualifiantes ou en quête de projet professionnalisant. Afin de constituer une activité nautique pérenne, le chantier continuera l'entretien du voilier, mais aussi la maintenance nautique d'autres navires en cours de réforme.

En effet, une fois achevé, ce brick-goélette aura pour port d'attache Redon où il accueillera le public ainsi que des classes de mer, car il sera conçu comme un outil pédagogique.

Christian LERAY

N-B: le poème-haïku ou "poema-haicai" en portugais du Brésil est un court poème d'origine japonaise qui comporte trois vers (cf. mon livre de poèmes-haicais bilingues AMOR DO MAR/AMOUR DE LA MER, Editions Academia & L'Harmattan, 2015)

* "forts en goule et menteries" expression employée par les locuteurs de la langue gallèse de Haute-Bretagne qui fait référence, en ce qui concerne les "menteries", à une forme de conte basée sur le "mensonge" très pratiquée en Bretagne gallèse et qui a notamment donné lieu à de véritables joutes oratoires lors des premières fêtes de la bogue d'or entre Albert Poulain de Piperia et Alain Burban de Saint-Seglin, notamment lorsqu'ils racontaient la "grande ferme imaginaire" !

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 09:07
photo du 29/04/1983 avec Albert Poulain, Christian Leray et Gilles Morin associant parents, enseignants du Collège et des écoles de Retiers et du Theil-de-Bretagne,

photo du 29/04/1983 avec Albert Poulain, Christian Leray et Gilles Morin associant parents, enseignants du Collège et des écoles de Retiers et du Theil-de-Bretagne,

​Albert Poulain Defensor do Patrimônio linguistica e arquitectural da Bretanha - Albert Poulain Défenseur du patrimoine linguistique et architectural de la Bretagne aux côtés de Gilles Morin & Christian Leray

Si Albert Poulain s'est beaucoup investi dans sa région de Redon et Pipriac qu'il parcourait en contant, chantant, dessinant notamment l'architecture des maisons et continuant à participer activement chaque année à la fête de la Bogue à Redon, les différents articles parus oublient qu'il a toujours été aux côtés des enseignants comme Gilles Morin, Bauge, Claude Capelle, Jacqueline Rebours et moi quand nous avons commencé les cours de gallo aussi bien dans la Zone d'Education Prioritaire de Tremblay que de Retiers, le pays de Fougères, les Côtes d'Armor et le Morbihan. Ainsi, par exemple, dans son article du journal Ouest-France du 29/04/1983 intitulé Retiers - Soirée gallo au C.E.S.: le journaliste écrit notamment : "Cette soirée a permis d'associer des parents et des élèves du Collège à des interventions pédagogiques sur la prise en compte de la langue et de la culture gallèses dans la Z.E.P de Retiers...en faisant équipe avec des enseignants de l'école maternelle de Retiers ainsi que des classes CP, CE1-2 du Theil de Bretagne, se réalise un travail de sensibilisation des enfants aux richesses sous-estimées, voire méprisées de leur environnement quotidien...Albert Poulain a présenté une projection sur l'environnement culturel, mais aussi des contes sur les éléments de la vie quotidienne, les symboles initiatiques et quelques réflexions bien senties sur notre monde qui s'abstient trop souvent de réfléchir et de créer à partir de ses propres richesses." Albert participait ainsi à la vivacité de la langue gallèse : personne n'oubliera qu'il avait appelé la télévision "La bouëte à goules" , créé le terme "ëchaudouère" pour "lave-vaisselle" car disait-il, semblable en cela aux défenseurs québécois de la langue française (n'oublions pas, par exemple, le terme "courriel" pour "mail"), le gallo possède des mots pour parler des outils de notre époque puisque par exemple "ëchaudë" signifie "laver à l'eau chaude" . Une autre anecdote qui en dit long sur sa verve créative: alors que j'étais en train d'enregistrer Ernestine Lorand dans sa cuisine à Concoret dans le Morbihan (cf. notre livre Dynamique interculturelle...Une histoire de vie en pays gallo (Harmattan, 1995, pp. 299-303), il surgit avec le Maire pour rendre visite à Ernestine et tous de continuer à parler gallo, mais à un moment il se rend compte que le magnétophone tourne et commence à parler du "perroquë", il venait de trouver le mot "perroquë" pour désigner le "magnétophone"! J'ai transcrit fidèlement cette conversation en gallo (1995, p.300-303) car ils ont beaucoup parlé aussi de la mort mais aussi de l'architecture de la Maison de Bretagne gallèse située à côté de celle d'Ernestine Lorand.

Je voulais apporter ce modeste témoignage pour rappeler qu'à cette époque, ainsi que je le disais précédemment dans mon article sur l'enseignement du gallo à l'E.N., nous avons relevé avec Albert Poulain un défi linguistique et culturel que nous ne sommes pas prêts d'oublier

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:13
minha primeira aula de Professor na E.N. de Rennes (setembro de 1982) premier cours de langue gallèse par Christian LERAY - Ecole Normale de Formation des Professeurs des Ecoles - septembre 1982

minha primeira aula de Professor na E.N. de Rennes (setembro de 1982) premier cours de langue gallèse par Christian LERAY - Ecole Normale de Formation des Professeurs des Ecoles - septembre 1982

Uma parte da minha vida de Professor na Escola Normal de Formação dos Professores em Rennes (setembro de 1982) 

Partie de ma vie de Professeur à l'Ecole Normale de Rennes (première année de l'enseignement de la langue gallèse en septembre 1982)

Falei desta parte da minha vida no meu livro com Fatimata : Christian LERAY, Fatimata WAROU, ARVORE AS PALAVRAS DA AFRICA AO BRASIL E NA BRETANHA (Paris, L'Harmattan, col. Histoire de Vie & Formation, 2014, pp. 39-42) e falei, notadamente, da importância da decisão do Reitor da Academia de Rennes desta época.

J'ai narré cette partie de ma vie dans mon livre écrit avec Fatimata: L'Arbre à palabres & à récits, De l'Afrique au Brésil en passant par la Bretagne (Harmattan, 2014, pp. 39-42) et j'ai notamment parlé de l'importance de la décision du Recteur d'Académie de Rennes de cette époque.

En effet, le Recteur Rollin, ancien Professeur de Linguistique en Algérie avait été sensibilisé à ces problèmes linguistiques dans la région berbère et il avait l'impression d'une situation similaire en découvrant les problèmes linguistiques en Bretagne; de plus ses services statistiques avaient montré des corrélations entre les zones rurales d'échec scolaire avec des régions où la langue gallèse continuait à être davantage parlée que dans d'autres parties du Département de l'ille-et-Vilaine, il s'agissait plus particulièrement des zones dites prioritaires (Z.E.P.) de Tremblay et Antrain, ainsi que du canton de Retiers dans lequel il nous a fait intervenir en tant que Conseillers pédagogiques (Christian Leray en tant que Professeur E.N. et Conseiller pédagogique Ecoles & Collèges et Gilles Morin, Lycées en tant qu'agrégé d'Histoire). 

Cette idée du Recteur Rollin d'organiser cet enseignement avec les instituteurs et professeurs volontaires des Collèges et Lycées dans le but de réduire les échecs scolaires a réussi à sensibiliser les enseignants à l'importance d'accorder un regard positif à un enseignement des langues régionales. Cela se révéla d'autant plus positif qu'il nous confia l'organisation des premiers stages de Formation continue des enseignants dans le cadre de mon poste de Conseiller Pédagogique à l'Ecole Normale de Rennes. A l'isssue du premier stage, nous avons créé, Gilles Morin et moi, l'Association des Enseignants de Gallo, association qui devint l'interlocutrice du Rectorat pour l'organisation de cours par correspondance avec le CNED. En 1988, devant les résultats positifs obtenus, notamment dans ces zones dites prioritaires, la Directrice de l'Ecole Normale de Rennes ou Institut de Formation Universitaire des Maîtres, a demandé une reconnaissance par le Ministère de l'Education Nationale sous forme de Palmes Académiques décernés par décret du Ministre de l'Education Nationale le 28 juillet 1988. J'ai personnellement soutenu une Maîtrise (ou Master) de Linguistique en Sciences du Langage à l'Université de Rennes en 1985, puis une thèse de Doctorat à l'Université de Tours le 12 décembre 1991, thèse sur la langue gallèse travaillée scientifiquement en s'appuyant sur l'enregistrement de l'histoire de vie d'une locutrice du pays gallo, ce qui me permettait de bien saisir les principaux moments d'alternances de langues (français/gallo). Quelques années plus tard, j'incluais ce travail de recherches à partir d'Histoires de vie dans le cadre d'une Habilitation à Diriger des Recherches (HDR); Que de chemins parcourus depuis ce jour où j'ai relevé le défi d'aider les enseignants à prendre en compte le gallo dans leur enseignement ! C'est toujours la même attitude humaniste de reconnaissance positive de la différence de l'autre qui m'a conduit à créer aussi des liens avec le Brésil dont la langue portugaise partageait notamment des diphtongues similaires avec le gallo de Haute-Bretagne.

Christian LERAY

voir aussi l'article de Michel Rouger "Le Breton-Brésilien Christian Leray...", Histoires ordinaires, 2014  (Rubrique Education)

divers articles de Christian Leray sur la langue gallèse, dont un article sur la Maison du Patrimoine gallo - "Granjagoul" de Parcé (pays de Fougères) ainsi nommée par un CA qui a préparé la mise en place de cette Maison du Patrimoine et dont faisait partie Christian Leray 

livre Christian Leray, Ernestine Lorand (1995), Dynamique interculturelle & Autoformation - Une histoire de vie en pays gallo, L'Harmattan, collection Défi-Formation, 1995

 

 

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 23:10
photo prise du bateau qui me ramenait de Morro de São Paulo à Salvador
photo prise du bateau qui me ramenait de Morro de São Paulo à Salvador

Poemas-haicais em português e francês extraídos do meu Diário de viagens no Brasil

Meus poemas-haicais foram primeiramente pensados e escritos em português; eles foram inspirados durante meus momentos de caminhadas à beira-mar:

Ouço o povo do Mar

Na praia da ilha Morro de São Paulo

Puxando a rede da pesca.

Se, para o poeta, é um verdadeiro desafio de expressar-se em um poema-haicai* com um espaço de escritura tão pequeno, pessoalmente ele me permite de intensificar minha relação com o mundo, os outros e comigo mesmo.

Nada é mais urgente nesse tempo fragmentado pela velocidade, pela sede e pela ilusão de possuir !

Poèmes-haicais en portugais et français extraits de mon journal de voyages au Brésil

Mes poèmes-haicais ont été d´abord pensés et écrits en portugais: ils me furent inspirés durant les moments de marche au bord de la mer.

J´entends le peuple de la Mer

Sur la plage de l´île Morro de São Paulo

Tirant le filet de pêche.

Si, pour un poète, c´est un véritable défi de s´exprimer sous la forme d´un poème-haicai dans un espace d´écriture si petit, personnellement, il me permet d´intensifier ma relation au monde, aux autres et à moi-même.

Rien de plus urgent, en ces temps morcelés, concassés par la vitesse, par la soif et l´illusion de posséder !

*poema-haicai é a palavra brasileira para poema-haiku, mas se, no Oriente, berço do haiku, a temática é unicamente ligada à natureza, o haicai brasileiro aumentou a presença humana.

poème-haicai est le terme brésilien pour designer le poème-haiku, mais si, en Orient, berceau du haiku, la thématique est uniquement liée à la nature, le haicai brésilien y intensifie la présence humaine.

Christian Leray, Amor do Mar/Amour de la Mer, Louvain la Neuve, Paris, L´Harmattan ENCRES DE VIE, 2015 (ISBN : 978-2-343-05762-0)

no video, em português e francês, há fotos extraidos do meu jórnal de viagens no Brasil, nomeadamente, da ilha Morro de São Paulo

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:58
Dia mundial da Poesia 21 de Março - Journée mondiale de la Poésie 21 mars 2015

Poesia da Amendoeira em flor, para o Dia mundial da Poesia

Poésie de l'Amandier en fleur, pour la Journée mondiale de la Poésie

Nenhuma folha verde

uma amendoeira preta

toda vestida de branco como noiva.

Pas une feuille verte

un amandier noir

tout de blanc vêtu, comme une fiancée.

Quando viajei no Sul da França, perto duma casa, tinha uma amendoeira em flor e escrevei essa poesia-haicai em português (amendoeira é feminino em português).

Quand j'ai voyagé au sud de la France, près d'une maison, il y avait un amandier en fleurs et j'ai d'abord écrit ce poème-haÏku en portugais ("amendoeira" est du genre féminin en portugais, tandis que "amandier" est du genre masculin en français).

Je vous offre ces deux poèmes avant de partir dédicacer mon nouveau livre de poésies bilingues AMOR DO MAR/AMOUR DE LA MER (Encres de Vie, mars 2015) au Salon du Livre à Paris ce 21 mars 2015 pour fêter ce Printemps des Poètes en compagnie de poètes brésiliens invités d'honneur au Salon du Livre de Paris qui rend hommage à une cinquantaine d'auteurs brésiliens présents au Salon.

Christian LERAY - BrasilBreizh

https://pt-br.facebook.com/BrasilBreizh

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:54
foto Literatura de cordel na feira de Aracati
foto Literatura de cordel na feira de Aracati

A literatura de Cordel é um tipo de poema popular originalmente oral e depois impressa em folhetos venda e pendurados en cordéis (nossa foto)

La littérature de Cordel est une sorte de poème populaire d'origine orale qui a été par la suite imprimé en feuillets exposés pour la vente et accrochés à des cordes à linge (cf. notre photo).

Os poetas repentistas do Nordeste brasileiro são improvisadores que inserem-se na tradição da literatura oral e debita espontaneamente um poema em forma de repente na Praça da cidade ou na feira.

Les poètes repentistas du Nordeste brésilien sont des improvisateurs qui s'insèrent dans la tradition de la littérature orale et déclament spontanément un poème sur la Place de la ville ou du marché.

Outros artigos sobre Poesias do meu pais de coração :

C. Leray, Récits de ma vie au Brésil, Literatura de cordel, overblog, biographie, 2011

C.Leray, Biographie-Poésie Breizh-Brasil 2, overblog, biographie, 19 de outubro de 2010

C. Leray, Biographie-Poésie Breizh-Brasil 4,overblog, biographie, 21 de outubro de 2010

video youtube : Repentistas, os poetas do Nordeste (São Luis Maranhão)

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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 19:30

Aniversário do Barco Arawak em Sables d´Olonne - Christian Leray BrasilBreizh

ARAWAK (arahuaco em espanhol, aruaque em português), palavra linguística encontrada em diferentes partes da América do Sul: Brasil (Amazônia), Bolívia, Colômbia, Guiania, Paraguai,Venezuela e também nas Antilhas. Os Arawaks foramos primeiros Ameríndos a ter contato com Cristóvão Colombo quando ele chegou às Bahamas. Por exemplo, no seu diário de bordo, ele escrevou : "Eles nos trouxaram papagaios, trouxas de algodão...Eram bem constituídos, com corpos harmoniosos...Com cinquenta homens poder-se-ia submeter todos eles e fazer deles o que se quisesse..." - ARAWAK, terme linguistique rencontré dans différentes parties de l´Amérique du sud: Brésil (Amazonie), Bolivie, Colombie, Guyane, Paraguay, Vénézuéla et aussi dans les Antilles. Ce furent les premiers Amérindiens à avoir un contact avec Christophe Colomb quand il arriva aux Bahamas. Dans son journal de bord, il écrivit, par exemple : "ils nous apportèrent des perroquets, des ballots de coton...ils étaient bien constitués avec des corps harmonieux...Avec cinquante hommes, on peut tous les soumettre et faire d´eux ce qu´on veut...", considération qui préfigure l´esclavage et les génocides qui suivront ces découvertes du XV ème siècle. On ne peut donc que saluer la décision de nommer ce bateau Arawak en hommage à ces Arawaks pacifiques.

De fait, ce bateau baptisé "Refuge des marins" à sa sortie en 1954 des chantiers de l´îlot de la Cabaude ("Union et Travail") aux Sables d´Olonne, allait faire pendant 30 ans la pêche au  thon, puis connaître, notamment  suite à sa première vente, une vie de contrebande de cigarettes avec l´Espagne. Alors qu´il semblait condamné à mourir à Bordeaux où il avait été saisi par les douanes, un couple d´enseignants l´achète avec pour objectif l´insertion de jeunes en difficulté. Ensuite, l´Association Arawak qui l´a racheté continue de poursuivre non seulement cet objectif social mais développe aussi sa vocation culturelle de témoin des grands thoniers de la marine en bois, notamment du port d´Etel en Bretagne.

En effet,  à  travers le récit de vie du  bateau l'Arawak, c'est non seulement l'histoire individuelle d´un bateau à la vie mouvementée qui se raconte,  mais aussi son lien social et historique avec la construction navale des  Olonnes: "un métier noble de charpentier de la marine" comme en a témoigné Marius Favreau lors de cette veillée à La Chaume :"On faisait tout : la quille, l´étrave, la membrure..." se souvient-il, lui qui a passé  44 années de sa vie à construire des bateaux, d´abord aux chantiers de l´Espoir sablais, puis dans la société coopérative l´Union et Travail. Marius Favreau continue d´apporter ses conseils et son savoir-faire lors du carénage de l´Arawak désormais classé "Bateau d´intérêt patrimonial" depuis 2010.

"Avis aux amateurs, le 16 octobre 2014, ce sera justement la sortie d´eau après une quinzaine de jours de carénage à la Cabaude"  , souligne Dominique Reynet co-propriétaire et coordinatrice des projets à vocation culturelle et sociale de l´Arawak.

 

Christian Leray

http://www.facebook.com/BrasilBreizh

 

lire aussi la Revue historique OLONA n 220 de mai 2012 sur Les Sables d´Olonne au temps de la marine en bois

je vous recommande aussi le site de l´Association ARAWAK

www.bateauarawak.com

 

photo de Christian Leray BrasilBreizh-l´Arawak au ponton de la capitainerie

photo de Christian Leray BrasilBreizh-l´Arawak au ponton de la capitainerie

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 23:21

A Baiana Rita Santos que desafiou a Fifa

Em outubro do ano passado, a Baiana de acarajé * Rita Santos iniciou um protesto em reação de que a Fifa não permitiria venda dos acarajés na Arena Fonte Nova : uma afronta à cultura brasileira !

En octobre 2013, la Bahianaise vendeuse d'acarajé * Rita Santos lança un mouvement de protestation en réaction au fait que la Fifa avait décidé de ne pas permettre la vente d'acarajés dans le nouveau stade d'Arena Fonte : un affront à la culture brésilienne !

En effet, la Fifa faisant fi des traditionnelles vendeuses d'acarajés à l'intérieur du stade d'Arena Fonte, avait décidé de n'accorder la vente de nourriture à l'intérieur du nouveau stade qu'à des entreprises de "fish-burger", "hot-dog" et "fast food" répertoriées.

Le récent recul de la Fifa devant la mobilisation des Bahianaises qui réussirent à recueillir 17.731 signatures à leur pétition relayée par les réseaux sociaux (notamment Change.org) a été perçu au Brésil, selon l'expression de Rita (cf. vidéo youtube ci-dessous) comme la victoire de la "culture du stade et du Brésil ! " : tous ceux qui ont assisté ou participent aujourd'hui à des matchs de la Coupe du Monde aux côtés de supporters brésiliens ont pu percevoir ce qu'est la "ferveur culturelle d'un stade brésilien" !

 

Quant à la culture brésilienne, Fatimata qui, dès son arrivée sur la place du Pelourinho l'année dernière à Salvador da Bahia a été longuement embrassée par ces vendeuses d'acarajés comme une soeur, parlerait comme dans notre livre "L'Arbre à palabres et à récits- De l'Afrique au Brésil..." de victoire de la culture afro-brésilienne si présente dans la nourriture brésilienne : "Déambulant dans les rues, nous avons rencontré les Bahianaises en costume traditionnel cuisinant et vendant sur les trottoirs, les places publiques les plus fréquentées, avec dans leurs bassines en aluminium des acarajés ou beignets à la farine de haricot, qui peuvent se servir nature ou le plus souvent farcis de crevettes, de piments..." (extrait du livre de Christian Leray & Fatimata Hamey-Warou, L'Harmattan, 2014, p.164). Dans ce même livre, nous avons aussi ajouté dans le lexique "feijoada": ce plat national brésilien tient son nom du feijão,  nom donné au haricot noir qui est la nourriture de base du peuple brésilien... Peu de personnes savent aussi que la feijoada est un plat créé par les esclaves noirs que les maîtres portugais leur faisaient manger avec les parties les moins nobles du porc comme les oreilles, la queue, les pattes...qui sont cuites ensemble. Les haricots noirs sont cuits à part. Puis le tout est mélangé dans un grand bouillon avec des herbes et divers ingrédients afin que s'effectue un échange de saveurs....(Christian Leray, Fatimata Hamey-Warou, L'ARBRE A PALABRES & A RECITS - De l'Afrique au Brésil en passant par la Bretagne, Paris, L'Harmattan, collection Histoire de vie & Formation, 2014, p.214-215).

Le combat culturel de ces vendeuses d'acarajés est un bon exemple de ces femmes citoyennes qui résistent au rouleau compresseur de l'uniformité, tant au niveau de la cuisine fast-food que d'un certain mondialisme des représentations culturelles.

 

Christian LERAY


http://www.facebook.com/BrasilBreizh

 

protesto das Baianas no dia da inauguração da Arena Fonte Nova em Salvador da Bahia

protesto das Baianas no dia da inauguração da Arena Fonte Nova em Salvador da Bahia

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 16:22

Le Centre de Recherche sur le Brésil Contemporain (CRBC) a ajouté "L'invention du Brésil" et "L'Arbre à palabres ...de l'Afrique au Brésil..." aux publications sur le Brésil 2014

Si ces deux livres sont différents, l'Arbre à palabres et à récits - De l'Afrique au Brésil en passant par la Bretagne étant basé sur les deux récits de vie croisés de Fatimata et Christian, alors que L'invention du Brésil - De crises en crises, un géant qui s'affirme transcrit notamment les textes du blog* très intéressant de Jean-Jacques Fontaine intitulé "Vision Brésil", il n'en demeure pas moins que ces deux livres accordent une place importante aux voix citoyennes.

Ainsi le sociologue Jean-Marc Vanhoutte écrit-il dans sa préface du livre L'Arbre à palabres et à récits - De l'Afrique au Brésil en passant par la Bretagne :

" Ce Brésil découvert dans ces deux récits est ma clé de lecture; il révèle un formidable mouvement d'éducation populaire que Christian a côtoyé dès 1981 et contribué ensuite à son développement par ses séjours réguliers d'abord dans une favela du nom de MOCOTO qui signifie "pied de bétail" et qui est un plat dit d'esclave, tout comme la feijoada, plat national brésilien (cf. lexique de termes portugais inclus dans le livre p.211-217)..."; il termine sa préface en disant que "l'Arbre à palabres, en produisant de nouvelles façons de vivre ensemble et de faire société, rend chacun plus acteur de sa vie et renforce la citoyenneté." (2014, p.11). Remarquons que c'était aussi l'un des objectifs politiques, plus ou moins affirmé, des "communautés de base citoyenne brésiliennes" dont mon livre Brésil, le défi des communautés (Harmattan, Logiques sociales, 1985) rend compte.

De même, dans Vision Brésil - De crises en crises, un géant qui s'affirme Jean-Jacques Fontaine écrit-il : "Faire entendre une voix citoyenne face au concert assourdissant des grands médias brésiliens est en effet bien difficile...ils sont pourtant des centaines de bénévoles, dans tout le pays, qui pratiquent le difficile exercice d'animateur sur les ondes de radio communautaires."

A ce propos, il cite une prise de position publique inédite de l'UNESCO qui met en question un article de la Constitution brésilienne déterminant que l'octroi de concessions radio et TV doit être approuvé par le Congrès et le Sénat: "Mettre entre les mains du pouvoir législatif l'octroi de telles concessions est une anomalie qui menace la démocratie et viole la garantie des Droits de l'Homme" justifie l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture, qui questionne de cette manière la concentration de la propriété des moyens de communication au Brésil et recommande d'établir "des règles plus solides en la matière". Sont notamment montrés du doigt les difficultés que rencontrent les radios et télévisions communautaires pour obtenir légalement le droit d'émettre. Certes, reconnaît aussi Jean-Jacques Fontaine, "Ces speakers improvisés n'ont pas de formation journalistique" (2014, p.225) C'est pourquoi, avec l'Association suisse JEQUITIBA, il tente de combler cette lacune et il transcrit quelques exemples de reportages qui montrent les références intéressantes de ce livre qui permet de mieux connaître le Brésil sous ses différents aspects.

Christian Leray

http://christianleray.over-blog.com

http://www.facebook.com/BrasilBreizh

 

* référence du blog Vision Brésil de Jean-Jacques Fontaine:

http://visionbresil.wordpress.com

 

Brésil 2014 avec deux livres des Ed.Harmattan

Brésil 2014 avec deux livres des Ed.Harmattan

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